À propos du vidéogiciel : Stranglehold

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jeudi 9 septembre 2021

Stranglehold (PS3)

Joué en difficile et laissé tomber au niveau du casino sur une île. TPS supervisé par John Woo avec ralenti. C'est le jeu qui te vend des tas d'interactions possibles avec le décor, implémentées de manière super brute (appuyer L1 quand un élément brille alors qu'on le regarde / passe à côté). C'est un peu comme des sauts automatisés mais en pire. Alors il y a des rembardes, quand on passe à côté elles brillent et en appuyant sur L1 le personnage monte dessus. Mais si t'es à côté et qu'elles brillent PAS et que t'appuies sur L1, ça fera rien ! Et tu continueras à te faire tirer dessus et voir ta barre de vie descendre. Mais si tu montes sur la rambarde, tu ne peux plus que te déplacer sur une ligne et lentement, ce qui fait de toi une cible de tir au pigeon pour les ennemis.

Et c'est pareil pour toutes les interactions. A part pour épater la galerie, elles n'offrent aucun avantage, pire elles mettent en difficulté. On peut sauter sur un chandelier, s'y suspendre et canarder les ennemis. Cool ? Au mieux distrayant avec un cheat code invincible, mais en fait à proscrire absolument tant on devient un aimant à plomb.

Non pour battre ce jeu dans ses niveaux les plus durs, il faut trouver le coin le plus safe de la salle, se planquer et dégommer les vagues successives d'ennemis. C'est nul et chiant. Les interactions apparaissent alors comme des amuse-bouches pour un joueur en mode facile, histoire de tromper l'ennui d'un non-challenge.

Verdict = dispensable