Counterspy (PS4)

2020

Un petit jeu à peu près sympathique, dont j’aurais pu me passer. Il s’agit de s’enfiler une succession de niveaux d’espionnage dans les camps de deux super-puissances pour leur dérober des plans de fusée. A chaque fois qu’on se fait repérer (ou tuer), le niveau de menace de guerre nucléaire augmente. S’il atteint zéro, a priori, c’est la fin du monde donc game over et retour à la case départ (au tout début du jeu).

Il s’agit donc d’arriver à voler suffisamment de plans pour désarmer définitivement les deux super-puissances, sans se faire repérer pour ne pas que le monde soit détruit dans les flammes…

Et la bonne idée c’est qu’au plus on approche de notre objectif, au plus les niveaux sont durs, au plus les plans sont durs à récupérer sans se faire repérer… Donc les derniers niveaux sont bien chauds patate.

Le jeu est original par son esthétique de dessin animé Pixar, mais aussi par ses niveaux à progression horizontale (comme en 2D) mais tout en profondeur : il n’est pas rare de pouvoir se mettre à couvert derrière une caisse et affronter alors des ennemis dans le fond de l’écran.

Cependant, la quasi absence de scénario et le fait que les niveaux soient générés de façon aléatoire plafonnent sérieusement l’intérêt. On retrouve en permanence des portions de niveaux déjà vues auparavant, et forcément avec un tel système chaque niveau n’a par définition aucune personnalité, aucune histoire. Ludiquement, terminer le jeu ne m’a pas demandé de pousser très loin ma maîtrise du système de jeu, même si j’ai dû m’y reprendre à plusieurs reprises pour les derniers plans (en quittant le jeu et en rechargeant ma sauvegarde – je n’allais pas recommencer tout ça du début).

En découle une expérience assez superficielle, peu profonde, peu marquante, peu signifiante.

Verdict = dispensable

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Fil des commentaires de ce billet