À propos du vidéogiciel : The Legend of Zelda : Ocarina of Time

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jeudi 9 septembre 2021

The Legend of Zelda : Ocarina of Time (Wii)

2019.

Je n’ai pas terminé le jeu. J’en suis à quand on doit trouver le monocle de vérité, dans le donjon sous le puits avec Link petit. Je n’arrive pas à me motiver à continuer, le jeu ne m’intéresse pas, me gonfle.

Comment te dire. J’ai déjà écrit qu’il y a une différence entre le bon enfant et la niaiserie. Dark Chronicle c’est bon enfant. Ocarina of Time c’est niais. Ape Escape (le premier) arrivait à me faire rêver, me toucher. Ocarina of Time m’horripile. J’adore le personnage de Phoenix Wright. Link me sort par les trous de nez.

Parlons-en de ce perso… Il ne parle jamais. C’est une espèce de gamin qui fait tout ce que les gentils lui disent et existe uniquement par son pillage des donjons et son tapage d’ennemis et autre saute-dessus en criant. Un attardé ? Je soupçonne plus une vision fantasmatique du masculin : ne parle pas (laisse ça aux gonzesses et aux vilains) et fait le job sans broncher ; fuit la tendresse et l’intimité (une grosse dame veut lui faire un bisou, Link s’enfuit en criant – rare caractérisation du perso). Cette vision du masculin est portée aux nues puisque Link est rien moins que celui qui sauve le royaume ; celui sur qui chaque être humain du royaume repose pour sa survie. Il ne cause pas mais agit ; une figure presque militaire, qu’on pourrait voir comme la revanche d’un créateur frustré de ne pas savoir parler de ses émotions et se lier de façon intime à la gent féminine. J’extrapole, oui, et alors ? Je ne parle pas, ne suis pas sensible, rejette la tendresse mais regardez comme je suis utile !

Le scénario, le cadre, les dialogues et les personnages sont tellement niais que j’ai un vrai problème d’intérêt. Les donjons sont heureusement divertissants, mais sans être motivé par l’histoire j’ai bien du mal à avoir envie d’avancer. Dommage également qu’après chaque sauvegarde on reprenne loin de tout si l’on n’est pas dans un donjon. Les aller-retours sur la grande plaine tapent vite sur le système.

Cette version Wii n’est pas terrible puisque sans fonction vibration (même en jouant à la manette GC)… En plus du déficit d’immersion, un objet indiquant des secrets dans la version originale N64 est inutilisable. Ce n’est pas le cas de la version Gamecube, ni de la version Wii U qui amène pour sa part la sauvegarde n’importe où (merci mon Dieu).

Je n’aime pas la direction artistique du jeu. Les personnages ne ressemblent à rien, les couleurs partent dans tous les sens (parfois criardes, parfois pâlottes). Je trouve ça laid et cela n’a rien à voir avec l’âge du jeu.

Bon et enfin, j’ai ressenti le besoin d’utiliser une soluce car bloqué : devoir parler plusieurs fois à la princesse dans le ventre de Jabu-Jabu pour qu’elle se mette en boule et pouvoir ouvrir la porte n’était pas l’action la plus intuitive du monde. Tout comme renvoyer les projectiles de Ganondorf en donnant un coup d’épée.

Bmouais. OoT m’a gonflé et je ne le finis pas. Tu parles d’un chef d’œuvre.

Verdict = dispensable