Le premier jeu du studio français Spiders (comme son nom ne l’indique pas – Araignées n’aurait-il pas été un nom dix fois plus stylé?) est un RPG mineur dans lequel on incarne une fée, homme ou femme, chargé de « réparer » trois mondes féeriques sur ordre du Roi Obéron. Pour cela, on virevolte (beaucoup), on parle (pas mal aussi), on complète des quêtes et on se bat à la manière d’un vieux RPG tour par tour Playstation.
La grosse originalité est le vire-voltage : grâce à notre faculté de vol on se déplace librement. Mon problème c’est que quand on est des espaces clos et labyrinthiques on doit beaucoup tourner la caméra, logique, mais la rotation de celle-ci me fout la gerbe. Je ne sais pas pourquoi, il n’y a aucun autre jeu qui me l’a fait (autant) mais voilà, la caméra de Faery me file le mal de mer.
Je me suis arrêté à l’entrée du troisième et dernier monde, par désintérêt. Les enjeux aussi bien narratifs que ludiques sont à peu près inexistants : en normal le jeu n’oppose aucune résistance et l’écriture, sans être crispante, est sans relief. Je me fiche des persos et du récit comme de l’an 40.
Pour jouer à Death Stranding sur PS4 à côté, je peux dire que les enjeux ludiques sont vraiment très faibles dans Faery en comparaison.
Hop ! A la poubelle virtuelle.
Verdict = dispensable