Après avoir fini le jeu on a ce message :
« Vous avez déverrouillé le niveau Authentique ! Rejouez le mode histoire avec une interface minimale et une difficulté accrue. Ambiance western assurée ! »
Je me suis dit « était-ce vraiment utile d’attendre la fin du jeu pour proposer une ambiance western assurée dans un… jeu de western ? »
J’ai donc mal pris ce message, échaudé que j’étais par ma première partie de Gunslinger, assez frustrante je dois le reconnaître. Mais effectivement, le mode Authentique corrige beaucoup de choses et offre une immersion dans le jeu inédite jusque là, en faisant disparaître le réticule moche et tout l’ATH. On se sent plus dedans, comme si on enlevait une vitre taguée entre nous et l’action.
D’autant que le jeu est loin d’être nul. Les pétoires d’époques sont jouissives à utiliser, dans leurs effets sonores comme leurs animations, les gerbes de sang des ennemis sont spectaculaires. Le style graphique en cell shading est très chouette et coloré. Et surtout, lors de la deuxième partie on garde les compétences débloquées, et beaucoup de ces compétences sont nécessaires pour accéder au « game design complet » du jeu. Beaucoup de fonctions auparavant nous sont interdites, comme le zoom progressif et le ralenti lorsque l’on vise un ennemi à travers le viseur métallique ; beaucoup de fonctions sans lesquelles le jeu n’est pas drôle à jouer mais frustrant.
La deuxième partie est donc meilleure ; mais le summum, c’est in fine les trophées du mode arcade. Ces trophées consistent à terminer chaque niveau du mode arcade avec trois étoiles. Il s’agit de faire des portions de l’aventure principale en temps limité et avec un objectif de score. On gagne des points en faisant des combos de victimes, ce qui implique de connaître les niveaux par cœur, maîtriser les compétences et se livrer à des massacres sans interruption, en courant sans cesse vers sa prochaine victime ! C’est dur, très marrant à faire et jouissif quand on parvient aux trois étoiles.
Un FPS western qui cache bien son jeu.
Verdict = vaut le coup !