VIDEOGICIELS.FR, le site qui critique très dur les jeux vidéo

Développé par : MEMETIC GAMES (Afrique du Sud) pour la version HD, RENEGADE KID (Texas) pour la version originale sur Nintendo DS

Sorti à l’origine en : décembre 2013 (Europe, version PC)

Comment j’ai pratiqué : Abandonné après 3h38 en mode de difficulté normal (2 sur 3), sur PC Windows 7 avec la manette 360. 50 images par secondes, résolution 720p. Version 1.266. Textes en Français, voix en Anglais avec sous-titres.

Bidouilles diverses : J’ai forcé la synchronisation verticale dans les paramètres Nvidia.

The visage of doctors and patients alike fade in and out of these nightmarish visions of tortured memories. This eggshell reality is fractured by experiments conducted in the ward. Blood, flesh and screams surround as you put together the pieces of your story and make your escape from the Bright Dawn Treatment Center while the dark doctor watches on in amusement. You are William Redmoor and your life is about to become a living hell.

Dementium II HD is the resurrection of the award winning handheld cult favorite rebuilt with all the classic gameplay while providing updated visuals, lighting and refined controls. Same Bones. New Flesh.

• Classic gameplay that balances the Action, Story and Puzzle elements into an unforgettable horror experience.
• Fight through unique enemies that require different strategies to defeat the nightmares, or to simply survive
• Twisted storyline that keeps you guessing throughout the entire game.
• Multifunctional weapons that take out the enemies and grant access to new areas.
• New ghostly creatures haunt Pelf Village that will chill you to the bone.
• Steam achievements, Cloud Save and Controller support^[1]

Comment Dementium II HD a-t-il croisé ma route ? Ce doit être lors de soldes Steam que j’ai flashé à la fois sur le visuel ci-dessus, et à la fois sur la mention « HD ». Je trouve cette illustration fascinante : une main qui sort de notre bouche pour nous attraper le visage. N’est-ce pas horrible ? J’imagine le réflexe vomitif carabiné avec un corps aussi gros au fond de la gorge. En plus, on doit étouffer ? Et comment diable cette main a pu arriver là, et surtout arriver par là ? Cette image pose mille questions et suscite en moi une répulsion teintée de curiosité. Quant au petit « HD », alors ça, c’est que je suis très séduit par l’idée de pratiquer la version « améliorée » d’une œuvre. Non pas que je pense qu’elle sera forcément plus pertinente que la version originale (en tout cas si je l’ai pensé un jour, je ne le pense plus maintenant), mais j’aime la perspective de découvrir un travail retouché, rehaussé visuellement, poli et perfectionné dans ses moindres détails. Mon côté perfectionniste est charmé. En plus, c’est un VG provenant de la Nintendo DS, et j’étais très enthousiaste au principe d’explorer un VG conçu pour cette plate-forme, une console, certes (j’adore les consoles et la philosophie de leurs œuvres), mais surtout une console qui reste très peu familière pour moi.

Pour toutes ces raisons, j’ai craqué il y a quelques années pour ce titre, il a rejoint ma ludothèque Steam boursouflée façon Bidendum ; et voilà que ces derniers jours son tour est venu et je lui ai consacré du temps.

Bilan : ce n’est pas la joie. C’est même dégueulasse, et pas pour les bonnes raisons !

Loin de m’éprouver émotionnellement par sa proposition artistique, DIIHD m’a éprouvé par sa « mauvaiseté » généralisée. Le contrôle du personnage au stick gauche, en vue subjective, est désagréable : les pas de côté, en plus de se déclencher trop facilement, alors qu’on incline le stick à peine à peine de dehors de l’axe vertical, font trembler l’écran ! Certains textes français ne sont pas affichés dans leur intégralité, tandis que d’autres restent en Anglais. À chaque redémarrage du vidéogiciel, on doit paramétrer à nouveau la résolution et le mode plein écran. Et le pire ? Je me suis trouvé bloqué indéfiniment à cause d’un bogue, d’un horrible bogue velu, déjà signalé dans les forums de la communauté en 2014 et toujours pas corrigé par les développeurs dix ans plus tard. De qui se moque-t-on ?

Voilà ce qui me gonfle avec l’univers PC. Les VG fonctionnent à peine. Et j’ai dû forcer la synchronisation verticale dans les paramètres de ma carte graphique Nvidia pour éviter le déchirement d’image !

On ne verrait rien de tout cela sur console. Il y a un niveau de finition sur console que le public PC ferait mieux de nous jalouser, au lieu de s’enorgueillir de pouvoir développer des mods afin de corriger eux-mêmes les problèmes laissés par les développeurs…

Bon là j’ai parlé de tas de dysfonctionnements « techniques », mais le VG aurait pu m’emballer quand même dans le fond ? Oui, il aurait peut-être pu. Mais hélas je n’y ai trouvé aucun récit d’horreur passionnant de quelque manière que ce soit. L’introduction m’a intrigué car on nous raconte que le héros a subi une chirurgie du cerveau et qu’il se réveille après cinq semaines d’inconscience ! Wahou. Ensuite on se retrouve en prison (visiblement on est dans une sorte d’hybride prison/asile avec un bloc opératoire) et là, sans explication aucune :

• des gardiens de prison et des monstres grotesques nous attaquent ;
• arbitrairement on bascule dans une dimension glauque, et on en ressort tout autant arbitrairement (reprise du gimmick de Silent Hill sans même chercher à le justifier)

Donc on avance en tapant les monstres, on ramasse des munitions, des soins et des armes, on tombe sur une porte fermée, on cherche la clef et puis on revient débloquer la porte. Bis repetita. Formule hyper classique reprise ici telle quelle sans scénario, sans vision, sans âme ; sans même un soin technique minimum. DIIHD se révèle vite être un bête FPS horrifique sans subtilité, où tout est simple, trop simple : l’exploration linéaire avec une carte affichée en permanence, les combats bourrins sans précision…

Autant vous dire que le bogue bloquant est arrivé comme une bonne excuse pour moi pour tout laisser tomber.

J'adore les survival-horror mais celui-ci est une belle arnaque. Exemple type du vidéogiciel PC bâclé techniquement, le titre ne brille pas plus par le cœur de sa proposition, qui se résume à un challenge interactif simpliste, éculé et à peine scénarisé. J'ai abandonné avant la fin à cause d'un bogue bloquant ma progression. Quel dommaaaage ! :D

Verdict = dispensable | ok | vaut le coup ! | énormissime

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