Tchia (PS5)
Par Pierre Compignie le samedi 27 mai 2023, 16:30 - Critiques toute neuves
Développé par : AWACEB (Canada)
Sorti à l'origine en : mars 2023 (Europe, version PS5)
Comment j'ai pratiqué : Pratiqué 2h03 en mode normal (1 sur 1), sur PS5 avec la manette Dual Sense Edge. 60 images par secondes. Version 1.012. Mode visuel « performance ».
Partez dans une grande aventure tropicale en monde ouvert pour arracher le père de Tchia aux griffes de Meavora, l'infâme tyran de l'archipel. Grimpez, planez, nagez et voguez à travers de somptueuses îles en explorant un bac à sable avec moteur physique. Affrontez les soldats de tissu créés par Meavora dans des combats ouverts qui font la part belle à votre créativité. Contrôlez n'importe quel animal ou objet que vous croisez, faites-vous de nouveaux amis et jouez de votre ukulélé parfaitement fonctionnel. Une histoire de passage à l'âge adulte poétique inspirée par la Nouvelle-Calédonie.
TRANSFERT D'ÂME
Le don de Tchia vous permet de prendre le contrôle de tous les animaux ou objets que vous trouvez. Utilisez leurs gameplays et compétences uniques pour voyager, résoudre des énigmes et trouver des secrets. Volez avec les oiseaux, explorez l'océan avec les poissons ou déterrez des trésors avec les chiens. Plus de 30 animaux jouables et des centaines d'objets.
EXPLORATION ET DÉPLACEMENTS
Sautez et planez pour traverser un vaste archipel et utilisez le système de Figures pour faire de superbes cascades et piquets. La mécanique d'escalade libre vous permet de grimper partout dans le monde et sans restriction, y compris sur les arbres basés sur la physique. Naviguez sur votre bateau personnalisable sur des lagons turquoises et plongez à proximité de récifs de corail et d'épaves.
COMBAT ET RENCONTRES
Affrontez les Maano : d'étranges ennemis issus de morceaux de bois et de tissu. Restez mobile, improvisez et utilisez tous les talents de Tchia pour surmonter ces intenses confrontations. Vous pouvez aussi relever le défi des épreuves mystiques des totems.
HISTOIRE ET MUSIQUE
Avec Tchia, embarquez pour une aventure sincère et rencontrez un ensemble de personnages variés inspirés des cultures néo-calédoniennes. Votre voyage sera ponctué de cinématiques entièrement animées avec des voix en langue traditionnelle tandis qu'une bande-son orchestrale imprégnée de sons locaux créera un monde unique et immersif.
UKULÉLÉ
Que vous grattiez tout seul ou avec les PNJ, votre ukulele entièrement jouable sera un compagnons de confiance tout au long du jeu. Utilisez-le à des moments importants de l'histoire pendant des passages rythmiques ou jouez des mélodies déverrouillables à n'importe quel moment dans le monde ouvert pour déclencher des événements spéciaux et attirer des animaux, faire tomber le pluie...
PERSONNALISATION ET OBJETS
Travaillez le style des habits et du bateau de Tchia avec des centaines d'objets cosmétiques déverrouillables allant d'un look traditionnel à des options hyperboliques. En chemin, vous pourrez aussi déverrouiller des outils utiles et amusants comme une lampe torche, un lance-pierre, une boussole, un appareil photo...
NOUVELLE-CALÉDONIE
Le monde de Tchia est inspiré de la Nouvelle-Calédonie, une petite île dans l'océan Pacifique, terre natale des co-fondateurs d'Awaceb. Le jeu puise dans les paysages locaux riches et variés, les cultures, la musique, les langues, le folklore et les traditions pour créer un monde fictif et raconter une histoire universelle que tout le monde peut comprendre et apprécier. Des professionnels locaux prêtent leurs voix aux personnages en langue traditionnelle, qui sont sous-titrés dans de nombreuses langues dont l'anglais, le français, le russe, le chinois, l'allemand et bien plus encore.[1]
Encore un que j'ai voulu faire avec le PS Plus Extra et que je n'ai pas pu finir. Tchia est un pur collect-a-thon, c'est-à-dire que sous couvert d'un scénario de film d'animation pour enfant un peu niais, tout ce qu'on a à accomplir dans la peau de la petite Tchia l'héroïne, c'est ramasser des objets éparpillés dans le monde. La moindre personne à qui l'on doit parler réclame que l'on accomplisse la Coutume, c'est-à-dire aller lui chercher trois ou quatre objets bien précis. Et c'est ça tout. le. temps. J'ai tenu deux heures (en trois sessions). Insupportable.
Certes c'est très joli. Mais la bande-son et les personnages dégoulinent de bons sentiments tellement sucrés que j'en ai eu la nausée. Regardez comment c'est trop choupi la Nouvelle-Calédonie. Même qu'il y a des enfants qui vivent heureux sur leur île et qui jouent de l'ukulélé avec leur papi. Même le sous-titre m'énerve : « un jeu inspiré par la Nouvelle-Calédonie ». Comme si un pays pouvait être résumé à ce que Tchia tente de proposer : un air d'ukulélé et des beaux paysages. Bah j'espère que c'est un peu plus complexe que cela la Nouvelle-Calédonie... Si je voyais un vidéogiciel avec le sous-titre « un jeu inspiré par la France », je me demanderais ce qu'ils vont encore nous sortir comme caricature.
Sinon j'ai apprécié au départ la possibilité de viser avec le lance-pierre grâce au gyroscope de la manette Dual Sense. Je n'avais encore jamais testé dans aucun vidéogiciel ce type de contrôle de la visée et ma foi c'est prometteur[2]. Par contre Tchia a fait très mal les choses puisque l'option d'inversion de la caméra inverse aussi le gyroscope et alors il devient impraticable pour moi... Il aurait fallu disposer de deux options d'inversion distinctes, une pour la caméra et une pour le gyro.
Ça commençait pas si mal pourtant. J'aimais bien au début, sur la petite île, que la position précise de Tchia n'apparaisse pas sur la carte. Cela évitait le syndrome GPS qui enlève toute nécessité de reconnaissance de la typographie des lieux, ce qui du coup entrave l'immersion. Sauf que très vite on obtient une boussole qui affiche la direction du prochain objectif, voire de tout ce qu'on marque sur la carte, et qu'il est impensable de la bouder : le monde s'agrandit de façon significative et les objets à ramasser se multiplient comme des petits pains. C'est là que Tchia devient un bête collect-a-thon stérile abrutissant et que j'ai laissé tomber.
Tchia m'a gonflé assez vite. Non seulement le ton général est niais (la représentation de la Nouvelle-Calédonie est aussi complexe et nuancée qu'une carte postale pour touristes), mais surtout le challenge interactif consiste en une collecte sans fin d'items indiqués sur la carte – des allers-retours à l'infini qui ne présentent pas le moindre foutu intérêt. Aucune difficulté, un scénario dégoulinant de bons sentiments et prétexte au plus stupide des collect-a-thon : j'ai jeté l'éponge face à cette corvée.
Verdict = dispensable
Note(s)
- ^ Présentation du Playstation Store.
- ^ J'en profite pour noter ici à quel point je regrette que les options de personnalisation de la manette premium Dual Sense Edge, ne permettent pas de mapper le gyro sur le stick droit, de manière à pouvoir utiliser le gyro dans n'importe VG afin d'émuler le stick droit et donc la visée. Sony a vraiment fait les choses à moitié avec sa manette Edge. On ne peut même pas inverser l'axe des sticks !
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Commentaires
Bravo pour ta patience , je pense que j aurais jeté l éponge avant !