Unto The End (PS4)

Développé par : 2 TON STUDIO

Unto The End est un jeu de plateforme scénarisé fait main contant un voyage désespéré. Observez et improvisez pour maîtriser d'intenses combats à l'épée. Utilisez les artefacts à bon escient et échangez des ressources. Une aventure façonnée par vos actions. Comment parviendrez-vous à rentrer ?

À DÉCOUVRIR :

Combats en lecture-réaction : un système de combat unique axé sur les compétences et la maîtrise, élaboré de zéro spécifiquement pour la 2D. Combattez intelligemment et frappez au bon moment avec votre épée et vos armes de jet dans des batailles acharnées en duel ou en groupe.

Rencontres artisanales nuancées : l'aventure se dessine au fil de rencontres soigneusement conçues, chacune mettant en lumière des adversaires aussi redoutables qu'intelligents, tous avec leur propre histoire bien ancrée dans l'univers du jeu.

Savoir-faire au centre : une expérience solo éprouvante à la prise en main accessible. Toutes les capacités du père sont disponibles dès le départ, mais leur maîtrise ainsi qu'une observation attentive de l'environnement seront essentielles à sa survie.

Univers impitoyable :des ruines souterraines caverneuses aux pics montagneux, surmontez les défis environnementaux et les pièges mortels alors que vous arpentez un monde aux paysages fourmillant de détails.
[1]

J’écris alors que je n’ai pas encore terminé.

Le monde est représenté en 2D, on déplace le personnage sur un plan. Au début de l’aventure on le déplace vers la droite. Un peu plus tard, on le déplace vers la gauche, sans pour autant revenir au point de départ… Je ne trouve pas ça très logique.

La quatrième de couverture de la boîte explique qu’il s’agit d’un père voulant retrouver sa famille. Mais dans le vidéogiciel, rien n’explique ça. Notre perso, un homme roux barbu vu de loin, quitte des gens au tout début, sans qu’on sache qui ils sont, sans piper mot (pas une seule voix ni un seul mot écrit en dehors des menus, de tout le vidéogiciel). Je n’ai donc pas compris, en pratiquant, l’histoire que présente la jaquette.

Quand le héros est à l’extérieur, il est certes vu de très loin, ce qui ne rend pas l’action hyper confortable à lire, mais au moins l’écran affiche de jolis panoramas. Le souci c’est qu’on passe la moitié de son temps (voire plus?) dans des cavernes obscures où la galerie traversée par le héros occupe seulement un tiers de l’écran (et encore). On se retrouve à écarquiller les yeux dans ces passages minuscules et mal éclairés où 70 % de la télé est juste toute noire. Physiquement pénibles, pas marrants du tout, je n’ai pas vu l’intérêt de ces séquences paresseuses (de la part du couple de développeurs) et laborieuses pour le public.

La présentation du vidéogiciel par les développeurs ainsi que son manuel affirment fièrement que l’on n’est jamais obligé de se battre. Et en effet, on peut fuir la plupart des combats, ou marchander, ou attendre, etc. Mais alors, je ne vois plus aucun intérêt à cette aventure. Le combat est la seule dimension interactive de Unto The End qui soit un peu excitante et intéressante.

D’ailleurs, grosse confusion lors de la première rencontre avec deux ennemis, car : un devant, un derrière, qui attaquent en même temps, comment je fais ? Cela semble impossible, le héros meurt en deux-deux. Alors j’ai fui, et ça a marché. Mais donc je n’ai pas besoin de combattre ? Pas besoin d’apprendre à être bon ? Le début c’était beaucoup de questionnements de ce genre : « mais attendez si je peux fuir où est l’intérêt ? Est-ce que j’étais censé fuir ou bien étais-je capable de les battre ? » Difficile de savoir sur quel pied danser, ce que le vidéogiciel nous raconte.

Les autres types d’interaction n’ont que peu d’intérêt. Le marchandage ? On a toujours le choix entre 4 objets à offrir et 1 seul d’entre eux a un effet positif, tous les autres déclenchent un combat avec l’adversaire potentiel, et la seule façon de déterminer quel objet fonctionne est de mourir et recommencer. Super. Même si on recommence juste avant, c’est typiquement un challenge sans aucun intérêt.

Et la fuite ? D’une simplicité sans nom. Avec une touche le héros « traverse » n’importe quel ennemi. Si toutes les rencontres peuvent se régler ainsi, quel est le but de Unto The End au final, hormis faire défiler mollement de jolis panoramas gelés la moitié du temps, et l'autre moitié, du noir sous-terrain affiché sur un quart de l’écran ?

J’ai vu le générique.

Alors il me restait quelque chose comme 10 minutes à parcourir, en fait. J’ai croisé un ennemi qui m’a tué. J’ai ressuscité juste avant et j’ai couru sans perdre de temps. La bête m’a suivi un moment puis a lâché l’affaire. J’ai continué de courir dans la neige jusqu’à ce que je remarque le héros avançait tout seul. Il a couru comme ça encore une minute. Puis on a vu au loin, à l’arrière-plan, une vague maison qui brûlait dans le lointain. Le héros est tombé à genoux. Générique.

Ah d’accord. Donc le monstre avant, c’était le combat final et j’ai pu le zapper comme tous les autres, okay. Et donc le récit se termine avec le héros qui voit sa maison brûler dans le lointain. On ne cherche pas sa famille ? On ne va pas voir s’il y a des survivants ? Bon.

Quel bide.

Je suis passé regarder le test de jeuxvideo.com. J’ai été frappé en voyant la dizaine de captures d’écran. Que des environnements extérieurs, et quand c’est à l’intérieur, les rares endroits souterrains lumineux qui s’affichent sur tout l’écran. Je trouve cela hallucinant de malhonnêteté. En vrai la moitié du temps, Unto The End ça ressemble à ça :

Mais forcément c’est moins vendeur.

Verdict = dispensable

 

Note(s)

  1. ^ Présentation officielle sur le Playstation Store : lien

 

Galerie d'images :

Unto The End_20210922192504.jpg, oct. 2021

L'unique texte de toute l'aventure. En introduction.

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Fil des commentaires de ce billet