The Town of Light (PC)

2019.

Une femme visite à notre époque les ruines d’un asile psychiatrique italien, en racontant ses souvenirs en parlant d’elle à la troisième personne – du mois c’est ce que j’ai cru comprendre.

Mon premier « soit-disant » simulateur de marche. En vrai ce jeu ne simule pas du tout la marche, il simule plutôt la visite d’un musée, en ce qu’elle a de moins physique et interactif. Death Stranding est un vrai simulateur de marche, lui. The Town of Light est l’équivalent de la visite d’un musée, dans lequel on ne peut quasiment rien toucher. On observe uniquement. On écoute l’héroïne parler (ou on lit les sous-titres plutôt si on ne comprend pas l’Italien). On lit les documents ramassés. En un mot, on est très passif. On doit bien sûr quand même « bouger » d’un point A à un point B, mais cela ne représente pas le moindre intérêt. On n’incarne pas un corps mais clairement une caméra sur roulettes.

Après, je trouve le jeu remarquable par sa noirceur ; c’est une charge contre les établissements psychiatriques du passé, où l’on brisait le corps et l’esprit des patientes, ni plus ni moins. La progression est un crescendo dans des souvenirs de « thérapies » de plus en plus atroces et destructrices, en complément des purs mauvais traitements. L’héroïne est en enfer ou c’est tout comme. A ce titre je n’ai pas compris au final qui l’on incarnait exactement, puisque la fin m’a suggéré que l’héroïne était morte lobotomisée dans cet asile… Donc le jeu était un rêve ? Ce n’est pas clair pour moi.

Le jeu nous donne parfois à choisir entre trois pensées pour l’héroïne, mais je n’ai pas compris quel était le but de ces choix. J’ai eu l’impression qu’il fallait choisir les pensées qui font le plus preuve de conciliation (un dessin apparaît pour qualifier notre choix, avec des croix rouges quand on rejette la faute sur le monde et les autres, ce qui m’a laissé entendre que le jeu désapprouvait), mais pourquoi au final ?

Verdict = ok

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Fil des commentaires de ce billet