Silent Hill (PS)

The fear of blood tends to create fear for the flesh.

J’avais beaucoup aimé ce survival-horror, que j’ai d’ailleurs terminé plusieurs fois dans l’espoir de comprendre les dessous de l’intrigue (et voir les différentes fins), en recoupant toutes les pièces du pzzle sur lesquelles j’arrivais à mettre la main (en l’occurrence divers documents diégétiques à ramasser dans les décors et à lire ou examiner depuis l’inventaire). Encore aujourd’hui je suis soufflé par la cinématique d’intro, aux images, au montage et à la musique puissamment évocateurs d’une histoire à la fois épouvantable et bouleversante.

Le jeu raconte le cauchemar d’un homme, Harry Mason, à la recherche de sa fille disparue après un accident de voiture dans une ville plongée dans la brume, Silent Hill, dont toute vie s’est éclipsée, et qui se transforme régulièrement en un enfer de rouille, de sang et de créatures difformes qui semblent souffrir au moins autant qu’elles blessent Harry.

Harry rencontre quelques personnages qui ont un lien avec la malédiction qui s’est abattue sur la ville, mais la découverte de la nature exacte de leur implication nécessite, dans mon expérience, d’enquêter, de réfléchir, de faire des hypothèses… Un travail de détective qui m’a passionné à l’époque.

J’ai utilisé une soluce pour terminer le jeu car certaines énigmes apparaissaient vraiment difficiles (le piano par exemple). Le contrôle du personnage se contente d’être lourd, ce qui est déjà pas mal, mais ne tutoie pas le génie d’un Forbidden Siren, qui sortira plus tard sur PS2 et sera réalisé par le chef de ce premier Silent Hill.

L’aventure était captivante, les passages dans la dimension démoniaque éreintants, malaisants. D’abord ce n’est que l’intérieur des bâtiments qui subit la transformation, mais à la fin du jeu c’est toute la ville et ça sent vraiment fort l’apocalypse… Je fuyais les monstres et courais pour rejoindre l’objectif sans me retourner.

Un grand jeu qui a marqué le jeu vidéo.

Verdict = vaut le coup !

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