Layers of Fear // Le DLC « Inheritance » (PC)
Par Pierre Compignie le jeudi 9 septembre 2021, 05:34 - Archives
Je divulgâche TOUT.
Collecter 9 dessins d’enfant, les accrocher sur un mur et réarranger leur position pour déverrouiller la seule pièce fermée de la maison.
Flash-back dans lequel la petite fille pose pour son père ; son père est derrière la toile donc on ne voit pas son visage, pourtant il s’énerve dès qu’on ne regarde plus dans sa direction, alors qu’il ne peut pas nous voir !!
Les deux séquences “cauchemar” sont encore plus pénibles qu’avant car on est tout petit et l’image est plongée dans le brouillard. Dans la première on doit terminer un tableau en utilisant la bonne couleur trouvée dans un labyrinthe, dans le deuxième on avance dans un couloir illisible et quasi monochrome (et à un moment on doit réparer un chat et on traverse du vide en marchant sur des planches…).
C’est du grand n’importe quoi. Le bon côté c’est qu’on sait dès l’intro qui on est, c’est-à-dire la fille du peintre fou, et on sait qu’elle retourne dans la maison de son père, à l’âge adulte, dans un but thérapeutique, pour se libérer de ses cauchemars. Intéressant, sauf qu’il y a zéro progression psychologique. La fille parle à certains moments, mais ne commente pas du tout les documents qu’on lit, c’est dommage car cela aurait rendu le tout beaucoup plus vivant. Elle finit par découvrir dans la pièce fermée un tableau de son père la représentant elle, enfant et effrayée, et cela lui permet de pardonner à son père (?!?). J’ai dû louper un chapitre…
Enfin au moins elle met le feu à la maison après avoir récupéré la toile, ce qui apporte une espèce de conclusion au bazar.
J’ai bien aimé le fait qu’on explore la maison avec une lampe de poche et qu’on puisse jeter un regard « objectif » sur le manoir. Dans le jeu original on restait dans l’esprit du peintre, dans ce DLC on est bien plus dans la réalité. Les cauchemars sont beaucoup moins nombreux et ne représentent plus la majeure partie de « l’aventure ». Il y a de courts flash-backs passifs où la fille se remémore une séquence douloureuse ou triste avec ses parents.
Mais je n’ai pas du tout pu prendre au sérieux l’aspect psychologique. Tout est exagéré, part dans tous les sens, grand-guignol. Ça manque totalement de finesse et de subtilité.
En tout cas j’ai préféré ce DLC au jeu original. Ce DLC je suis arrivé à le terminer au moins. Bon il est bien plus court aussi…
Enfin, la finition n’est pas top avec deux dialogues qui se sont télescopés en arrivant dans la dernière pièce.
Verdict = dispensable