Ecco the Dolphin : Defender of the Future (PS2)

Je triche une nouvelle fois : encore un vidéogiciel pour lequel je n'ai écrit aucune critique à l'époque ! Pourtant il est tellement original que je trouve dommage de ne pas en parler sur mon site. Pour la petite histoire, je l'ai fait quand j'étais au collège. C'est mon père qui avait bien voulu me l'acheter quand on était en vacances dans le Nord pour Noël (c'était dans un magasin de Lille).

Je suis partagé sur ce titre. La première réaction en le pratiquant est de trouver ça merveilleux, original, tellement sensible, de contrôler un joli dauphin dans les eaux turquoises d'un archipel tropical. On peut même le faire sauter hors de l'eau ! Oui, mais ça c'est le début... C'est le sommet de l'iceberg. En vérité, si le premier monde est joli et paradisiaque en effet, les mondes suivants sont sombres, peuplés de créatures malveillantes, il y a même je crois de la pollution, et l'architecture des niveaux est labyrinthique... En fait, ça devient cauchemardesque. La difficulté aussi, avec des énigmes qui pour moi à l'époque étaient hyper dures, et je n'arrivais pas non plus à me repérer sous l'eau.

Donc les vacances idylliques se transforment en survival-horror, ça semble exagéré mais c'est ce que je retiens.

Il y a bien un niveau aérien merveilleux dans le dernier quart de l'aventure, avec des couloirs d'eau suspendus dans le ciel de l'île, mais là encore le ravissement se teintait de frustration avec la caméra qui me rendait difficile la tâche de nager bien au milieu du couloir et de ne pas en sortir (et tomber dans le vide) malencontreusement...

Ça reste un challenge hyper original par le personnage incarné et l'univers aquatique, pour autant la réalité du vidéogiciel est bien loin de la douceur qui se dégage de la jaquette : on nage au milieu de l'apocalypse dans certains niveaux, et la difficulté est harassante. Une expérience en partie merveilleuse et charmante, en partie infernale et frustrante.

Verdict = ok

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