Close to the Sun (PC)

2020

Offert sur l’Epic Game Store. Le jeu tourne comme une patate. A sa décharge, je joue sur Windows 7 et le jeu indique Windows 10 comme minimum. Mais bon… Je ne suis pas le seul à m’en plaindre en ligne. Je n’ai pas du tout une configuration de foudre de guerre, mais j’arrive à faire tourner des jeux récents comme Remothered Tormented Fathers dans de bonnes conditions, ou The Land of Pain aussi. Mais alors Close to the sun… C’était l’horreur. Plus précisément, dans les salles avec plein de lampes (type le chapitre 3, ou à la fin les quartiers de Tesla), là c’était carrément injouable. Du genre, c’est pas 20 ips, pas 15 ips, mais bien moins d’une image par seconde, façon projection de diapositives, avec le son qui s’étire. Horrible. Et diminuer la qualité des graphismes ne suffisait pas à se débarrasser totalement de ce problème. Il y a clairement un manque d’optimisation de la part des développeurs.

Outre l’aspect technique, l’histoire est cruellement décevante, j’ose même dire inachevée. Pendant toute l’aventure on nous fait miroiter le futur retour dans le passé de l’héroïne, sauf que le générique apparaît avant tout voyage dans le temps… Et que celui-ci continue d’être annoncé dans la bouche d’un PNJ ! Doit-il y avoir une suite ?

Ce ne sera pas nécessaire. L’attention aux détails est aux abonnés absents. Une PNJ sait en permanence où l’on se trouve alors qu’il n’y a aucune caméra nulle part, comment c’est possible ? L’héroïne semble lire une lettre de sa sœur dans l’ascenseur caché de Tesla à la fin, mais la lettre est invisible ?

Et plus généralement, le jeu repompe Bioshock sans scrupule. Même style art déco, police de caractère similaire, même l’aspect du sang par terre rappelle Bioshock, et bien sûr cette traversée d’une ville technologique déchue régi par les mêmes idéaux que ceux d’Andrew Ryan.

Là où Close to the sun est plus intéressant que Bioshock, c’est en ce que son héroïne parle, mais ses répliques cassantes (« y a-t-il une étude scientifique qui n’a pas été menée ici ? » dit-elle en soupirant) en observant la ville lui donnent une personnalité contestataire cliché et peu intéressante.

Close to the sun regorge de documents à ramasser sans aucun intérêt ; aucune piste narrative n’aboutit, ni le voyage dans le temps, ni le fait que Ludwig semble la connaître ; c’est très pauvre.

Il y a aussi des poursuites contre des monstres qui se gagnent tellement au poil de *** que je pensais me tromper d’itinéraire, mais non.

Verdict = dispensable

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