Burnout : Revenge (PS2)

C’est mon premier Burnout et ma foi j’ai trouvé cela très amusant. C'est un jeu de course de voiture où l'on dispose d'une jauge de boost pour aller plus vite. Cette jauge de boost se remplit et se recharge en conduisant dangereusement et en envoyant ses adversaires s'écraser dans le décor. Belle morale.

Le spectaculaire est encore augmenté par le fait que les voitures "innocentes", dans le trafic, peuvent être littéralement envoyées sur nos adversaires, en fonçant dedans selon le bon angle et au moment opportun. Car oui quand on fonce dans le derrière d'une voiture innocente on ne s'écrase pas mais on la propulse en avant, de préférence dans des adversaires ou même simplement dans le trafic (pour créer des accidents et ainsi gagner du boost…).

A chaque fois que l'on envoie un adversaire dans le décor, l'accident nous est montré au ralenti dans une débauche d'effets pyrotechniques…

A mille lieux d'une simulation, Revenge est un jeu de course vraiment rigolo et défoulant, aux sensations de vitesse bien retranscrites. C'est un jeu de course pour les gens qu'a priori les voitures ennuient, comme moi.

Le mode solo est constitué d'environ 150 épreuves, chacune offrant une médaille d'or, argent ou bronze (selon le score) et jusqu'à 5 étoiles (selon le style, c'est-à-dire si tu roules comme un chauffard psychopathe).

J'ai dû faire 70% de ces épreuves. J'ai trouvé que dans les dernières, on se retrouvait parfois sur des circuits avec forcément le trafic à contresens et que la visibilité n'était pas optimale pour voir arriver les voitures de face et les éviter. Comme si elles apparaissaient un peu tard ou bien que l'aliasing et/ou le flou les rendaient ardues à distinguer.

Ça devenait trop dur de finir premier et je me suis lassé. Je considère y avoir déjà passé pas mal de temps et bon, ça reste un jeu de voitures, aussi marrant que ce soit.

A noter que parmi les épreuves du mode solo on ne trouve pas que des courses : il y a le road rage, mon préféré, qui consiste à cartonner le plus d'adversaires possibles en un temps limité. Il y a le mode crash, un peu mou, qui consiste à lancer son véhicule à pleine puissance sur une route pour le faire s'écraser à un croisement et créer le plus gros carambolage possible. Il y a panique dans le trafic, qui consiste à cartonner le plus de voitures innocentes possibles en un temps limité, si possible en les envoyant sur des voitures roulant à sens inverse (plus de points). Et il y a enfin tour boosté qui est un contre-la-montre sauce burnout : il faut connaître le meilleur itinéraire, les éventuels raccourcis, mais aussi et surtout conduire dangereusement pour abuser du boost et gagner de précieuses secondes.

Un mot sur la bande originale, présentée sous la forme d'une playlist dont on peut exclure des morceaux ; j'ai adoré conduire sur le son de :

  • top of the world (the all-american rejects)

  • tuned to a different station (dogs)

  • the world (the starting line)

  • almost here (the academy is…)

  • heard that sound (mxpx)

  • i want (goldfinger)

  • an honest mistake super discount remix (the bravery)

Enfin, cela va presque sans dire mais il n’y a pas de scénario. En fait il n’y a même pas de pilote ou d’humain dans les voitures qui se cartonnent… Aucun semblant de contexte, au contraire d’un MotorStorm par exemple. Ca peut rendre le jeu particulièrement froid.

Malgré cela, pour l’adrénaline de la vitesse, des accidents et des quelques chansons type rock FM mélancolique, je kiffe.

Verdict = vaut le coup !

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